• Chapitre II Université

    A 7h la pire invention du siècle sonna. Il était temps pour moi de me tirer du lit et de m’habiller.

    Comment m’habiller ? Chaque jour la même question apparaissait dans ma tête. Certes l’université n’est pas un concours de mode mais les jeunes traitent beaucoup d’importance à la tenue vestimentaire.

    Je piochai dans mon armoire ; un sweet vert kaki, un jean moulant et un bonnet vert et orange. Bien sur, je pris un slip, des chaussettes et un tee-shirt marron en dessous du sweet.

    Je me contemplai dans le miroir. Quelle classe ! Le bonnet vert et orange faisait particulièrement bien ressortir mes cheveux roux et plutôt longs. Quant à mes yeux verts émeraude, ils ressortaient aussi très bien !

                Quand je suis allé à l’université pour la première fois, j’ai été choqué : tout le monde puisse porter les vêtement qu’ils souhaitaient. En effet, plus petit, j’ai été dans des écoles, collèges et lycées privés où l’uniforme était obligatoire. Yeurk ! Ils étaient tous plus moches les uns que les autres ! En plus, ils n’étaient jamais confortables à porter ! Sois ils piquaient, sois ils collaient, sois ils grattaient !

     

    Je pris une petite douche en vitesse. Evidement, il y avait encore un problème dans la plomberie donc l’eau qui coulait était froide voire glacée !

    En tout cas, une chose est sure, dès que je vois le plombier, je lui saute dessus et je le menace de l’enfermer dans mes toilettes si il ne répare pas cette satanée douche !!

    Le plombier est un homme gras, vieux, pâteux, au crane rasé et un peu étrange. Il parle très rarement pour ne pas dire jamais ! Les seuls mots qui sortent de sa bouche sont :

    « Voilà, cela ferra cent euro s’il vous plait !»

    Où encore :

    « Je vais m’occuper de la douche »

    Et le plus souvent :

    « Mmmmmh…? »

    Bref, cet homme ne parle pas. Il a toujours la bouche fermée et utilise le trois quart du temps le langage des signes (qu’évidemment je ne comprend pas !).

     

                Pour le petit déjeuné, je me pris deux tartines à la confiture de fraise et un bol de lait. Le petit déjeuné est économique chez moi !

     

    Je glissai dans mon sac ; mon ordinateur, un petit classeur, un crayon et un calepin à dessin, me voilà prêt à partir.

    Je vérifiai trois fois si la porte de mon appartement était bien fermée avant de daigner sortir du seuil de ma porte.

    Je traversai les couloirs de deuxième étage en quatrième vitesse. Quand soudain je réalisai que j’avais oublié ma clef USB dans laquelle était précieusement rangée mon exposé pour aujourd’hui ! Je fis demi-tour et fonça vers la porte de mon appartement. Je glissa la clef dans la serrure et pénétra dans mon appartement plongé dans le noir. Où était cette satanée clef USB ? Je fis par la trouver deux minutes plus tard. Elle était sur mon terrarium où logeait Kafi mon serpent apprivoisé. Celui-ci siffla lentement de la langue en m’apercevant. Cela signifiait : « Ho je dors moi ! Laisse moi tranquille ! »

    En sortant une nouvelle fois de mon appartement, j’aperçu ma vielle voisine : Pétunia.

     

     

    Pétunia est une folle dingue qui ne pense qu’à deux choses :

    - faire le ménage

    - S’occuper de Kiki sa souris blanche

     

    Et justement, elle est en dépression nerveuse (tu m’étonne !) et est attentive au moindre bruit. Et vu le boucan que j’avais fait en cherchant ma clef USB, celle-ci ne devait pas être de bon poil.

    - Monsieur Simon ! M’interpela t-elle.

    J’eu la politesse de me retourner. Elle était toujours aussi moche que d’habitude ! Petite, toute courbée, les cheveux blancs coupés courts et elle possédaient des énormes lunettes qui masquaient son regard.

    - Monsieur Simon ! Vous faites un tel raffut que Kiki s’est réveillée et moi avec !

    -… Euh oui mais je… Commençais-je.

    - Il n’y a pas de « oui mais » ! Je vous rappelle que si je fais une dépression, c’est aussi à cause de voisins bruyants ! Sachez que je peux porter plainte au commissariat et…

     

    Je ne perdis même pas mon temps à lui répondre. Le temps qu’elle finisse sa phrase, j’avais déjà dévalé l’escalier et j’était dans le hall d’accueil.  Je pris mon courage à deux main et tourna la poignée de la porte .

     

    Je dévala la grande rue qui descendait jusqu’au métro. Il faisait sombre, et l’air était glacial. Les seules luminosités provenaient de boulangers ou de pâtissiers ; grâce à eux, il régnait une douce odeur de pain grillé.

    Toutes les secondes, un vent glacial soufflait et me glaçait le sang qui peinait déjà à couler dans mes veines. Mais ce n’était pas pire que les quelques gouttelettes de pluies qui tombaient à intervalles régulières dans mon cou déjà frigorifié.

    Mes poings étaient fermés dans mes poches pour essayer de se réchauffer…

    En vain…

    Une fois arrivé à l’escalier qui descendait jusqu’au métro, je fus soulagé. Certes, il ne faisait pas une chaleur hors du commun, mais la température était quelques degrés au dessus de dehors. Il ne pleuvait pas non plus, et il n’y avait pas de vent, ce qui faisait toute la différence.

     

    Après avoir passé mon ticket dans la borne (qui refusa trois fois d’accepter mon ticket sois disant périmé), je pénétra dans la gare peux fréquentée. Normal. Si tôt le matin, il n’y avait pas un chat. Les quelques personnes qui prenaient le métro étaient souvent des clochards, des voleurs, des psychopathes ! Bon bref, je ne vais pas m’attarder sur les détails mais disons que le métro est très mal fréquenté le matin.

     

    Une fois assis dans le métro, j’ouvris mon sac et en sortit mon calepin à dessin et un crayon. Du bout de la mine, j’effleurais à intervalles régulières ma feuille de papier, je dessinait.

    J’adore dessiner les mangas, il s’agit d’une fascination qui j’ai depuis ma plus tendre enfance. Mais ce que j’aime le plus, c’est de caricaturer une personne que je vois à la manga.

    Justement, dans le métro, il y avait un homme qui ressemblait vaguement à Omar Sy. Je le caricatura en prenant mon temps. Dès que je vis que cet homme descendit, je lui sauta dessus et lui présenta mon dessin. Il fut apparemment ravit que quelqu’un ai pu le dessiner. Pour le remercier de s’être laisser faire, je lui offris mon dessin. Il semblait tout joyeux.

    A croire que certaines personnes sont toujours joyeuses…

    L’homme me fit une rapide accolade et me salua d’un petit signe de la main tout en continuant d’observer son dessin. Comme si il s’agissait de la Joconde.

    J’aimais rendre les gens heureux. J’aimais qu’ils me sourient. 

     

    Une fois arrivé à ma station, je sortis de la gare pour me retrouver sous le perpétuel ciel gris de Paris.

    Je marchai en direction de l’université qui était de loin le bâtiment le plus imposant de toute la rue. 

     

    L’université était grande, spacieuse et moderne. De l’extérieur, elle était très carrée sur carrée. Elle était de couleur blanche. Un blanc neuf, comme si on avait posé la peinture il y a cinq minutes. Les fenêtres étaient disposées de manière très régulière mais de manière très jolie. Les fenêtres, c’était ce que je préférais dans les salles de classe. On pouvait y admirer une magnifique vue de Paris pendant un cours inintéressant. Il y avait tout autour de l’université, un vaste parc bien vert où les étudiants trainaient habituellement ; sauf que, vu le froid, ils avaient tous préférés se nicher dans le couloir en attendant la sonnerie.

     

    En pénétrant dans le couloir principal, je réalisai que je ne m’étais pas trompé ! Tous les étudiants étaient assis contre le mur et ils se pelotaient les uns sur les autres. Normal. Le radiateur est toujours autant détraqué. Ils étaient tous regroupés contre le seul radiateur qui marchait (un peu). Mais les places complètement contre le radiateur étaient très prises et certain en venaient aux mains pour avoir ces places là.

     

    Seul un étudiant avait préféré ne pas se mêler aux conflits et s’était assis à la place la plus froide. De l’autre côté du couloir, là, où aucun radiateur ne marchait.

    Il avait la tête légèrement baissée, on aurais pu croire qu’il dormait. Cet étudiant était brun. Les cheveux bouclés et emmêlés, il avait aussi de très grandes lunettes qui lui masquaient un peu son regard. Son menton était un menton rond, d’enfant…

    Je reconnu Sam, mon meilleur ami, mon confident, mon fidèle compagnon d’aventures…

    - Sam ! L’interpelais-je !

    Sam détourna son regard du sol et m’observa ; dès qu’il me vu, un sourire apparu sur son visage.

    - Simon ! S’exclama t-il de sa voix ténor. Bon anniversaire mon vieux !

    Inutile de lui préciser qu’il me l’avait déjà souhaité par téléphone. Mais bon, c’est l’intention qui compte… Par solidarité, je m’assis à côté de lui.

    - Quelle matinée ! J’en veux plus des comme ça, il fait froid dehors, vivement l’été !

    - L’été, on est loin d’y être mon vieux lui dis-je avec un haussement d’épaules.

    - C’est bien vrais ça… Au fait, je me suis dit qu’un petit cadeau te ferais plaisir ! déclara Sam en ouvrant son sac Easpak noir.

    Il avait prononcé cette phrase avec tant d’intérêt que je le soupçonnais d’avoir préparé cette phrase à l’avant dans sa tête.

    - Fallait pas !

    - Chaque année tu dis ça rétorqua Sam d’un air agacé, change de disque !

    Je pris un air bougon pendant que Sam sortit une boite recouverte d’un atroce emballage cadeau dont je soupçonnais Sam d’être l’auteur.

    - Joyeux anniversaire !

    Je pris la boite à deux mains et je l’ouvrit. Les cadeaux de Sam ne sont jamais trop mal. Le trois quart du temps ce sont des mangas et l’autre quart c’est quand il ne m’a pas acheté de cadeau sous prétexte que :

    « Je n’ai pas le temps en ce moment ! je croule sous les révisions ! mais je me rattraperais l’année prochaine ! »

    Tu parles ! Tout ça pour ne pas avouer que son porte monnaie est presque vide. Il me dirais la vérité que ça ne me générais pas…

    J’ouvris le paquet, il contenait… des BD… mais pas n’importes quelles BD ; que des BD que j’adorais ! Du genre troll de troys ou Star Wars en BD.

    Jamais Sam ne m’avais offert d’aussi beaux cadeaux ! Je le remercia du fond de mon cœur et rangea les précieuses BD dans mon sac.

    - Merci infiniment Sam ! Fallait pas !

    - Je savais que ça te ferais plaisir répondit celui-ci d’un air ravi.

    Nous passâmes le reste du temps à discuter de tout et n’importe quoi. Inutile de préciser, de quoi nous parlions, ça ne sert à rien.

     

    Lorsque la sonnerie retentie, Sam et moi firent grise mine, nous nous serrâmes la main, et nous partîmes chacun de notre côté.

    Nous n’étions pas dans la même classe. Un problème assez potentiel étant donné que l’on se retrouvait dans le parc, ou au réfectoire.

    Sam allait en chimie, moi en math. Cette matière est pour moi le truc le plus inintéressant au monde ! Pour une raison simple : je ne comprend rien. Mais quand je dis rien, c’est rien du tout ! D’ailleurs, je crois que je n’ai jamais rien compris au maths. Jamais.

    L’avantage d’avoir cours de math, c’est qu’il me permettais de m’améliorer en dessin en gribouillant des croquis sur mon cahier de dessin qui était censé être mon cahier de math.

    Lorsque je pénétra dans la salle de classe, je réalisa que j’était un peu à la bourre  car tout le monde était déjà en place… Sans dire un mot, je pris place au fond.

    L’heure s’écoula, interminable…

     

    Je réalisa un croquis super bien réussis de la prof. Cinq minutes écoulées.

     

    Je réalisa un croquis de la classe. Dix minutes de plus écoulées…

     

    Je pris une BD offerte par Sam et je l’a lu d’une traite. Trente minutes écoulées.

     

    La prof me remarqua en train de lire une autre BD et elle me menaça de m’exclure de son cours. (ce qui m’aurais gêné car j’ai besoin de quelques notes de maths pour l’examen de fin d’année. ) Cinq minutes écoulées

     

    J’attendis sagement la sonnerie, il ne restait que dix minutes… Cinq minutes… Une minute… Dix secondes… Neuf…Huit…Sept…Six…Cinq…Quatre… Trois…Deux…Un…

     

    La sonnerie retentie et tout les étudiants se précipitèrent dans le couloir. Maintenant, nous avions cours de Chimie ce qui était nettement plus intéressant. 


  • Commentaires

    7
    Yuki Nashiro Profil de Yuki Nashiro
    Jeudi 1er Août 2013 à 14:14

    ouai xD :D

    6
    tigreremix Profil de tigreremix
    Jeudi 1er Août 2013 à 13:41

    oui, c'est mieux... Bon au moins t'aura un conseil en + !!

    5
    Yuki Nashiro Profil de Yuki Nashiro
    Jeudi 1er Août 2013 à 12:44

    xD je suis pas douée en francais mais je travaille car pour ecrire des mangas il vaut mieux avoir des bonne notes de francais. 

    4
    tigreremix Profil de tigreremix
    Jeudi 1er Août 2013 à 12:39

    il faut bien regarder l'orthographe ! 

    par exemple, je suis allé. Si c'était une fille, elle aurait dit "je suis allée" !

    Mais bon... C'est pas grave t'es pardonnée ! 

    3
    Yuki Nashiro Profil de Yuki Nashiro
    Jeudi 1er Août 2013 à 12:36
    2
    tigreremix Profil de tigreremix
    Jeudi 1er Août 2013 à 12:35
    1
    Yuki Nashiro Profil de Yuki Nashiro
    Jeudi 1er Août 2013 à 11:42

    J'ai moins accrochée que le premier mais c'est toujour aussi bien :3

    (j'avai pas fait gaffe que le personnage principale était un mec xD )

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