• Chapitre IV Violence sans raison

    A l’université le matin, la première chose que je fus, c’était d’annoncer à Sam le livre vierge que j’avais obtenu.

    Après lui avoir compté un résumé détaillé de ce qui c’était passé, il soupira et dit :

     

    - Alicia aimerait seulement te voir écrire ce satané livre et tu le sais.

    - Oui mais moi j’aimerai qu’on me foute la paix avec ça ! Si j’en ai pas envie, c’est mon problème pas le sien !

    - Moi aussi ça me plairait de te voir coucher sur le papier une histoire digne de ce nom. Tu pourrais au moins essayer ?

     

    C’en fut trop pour moi, je déclarai :

     

    - Mais bon sang Sam ! Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans « je-n’en-n’ai-pas-envie » Dis-je en hurlant chaque mot comme si ils allaient bruler sur ma langue.

    - Tu… Commença Sam qui s’arrêta aussitôt en percevant mon regard.

    - Sam, je n’écrirai jamais ce livre ! Que ce sois bien clair !

    -… Tu es en colère ?

    - Un peu… C’est juste que… J’étouffe.

     

    Juste au moment où j’annonçai ça à Sam, j’observai la fenêtre du hall et je réalisai qu’aujourd’hui, il faisait à peine frais, et qu’un soleil éclatant rayonnait sur la pelouse verte du parc.

    Il faisait beau !

     

    J’aimais la chaleur pas trop étouffante, juste celle qui permet de se balader en manches longues et pulls à l’air libre.

     

    Au moment où j’allais peut-être retrouver une humeur normale, une paire de fesses se planta devant moi.

    Je n’eu même pas à lever la tête pour savoir qui se perchait au dessus de si petites fesses : Marie.

    Marie est… comment dire… Je risquerais d’être impoli si j’expliquais ça franchement.

    Bon, en gros, il s’agit de le fille la plus populaire de l’université mais également de la plus sotte.

    Cette Marie est une brillante élève, personne ne peux le nier. Elle est jeune, jolie, blonde aux grands yeux vert.

    Ce qui fascine tous les gars du bahut, c’est sa poitrine énorme et ses minuscules fesses.

    D’une taille de guêpe, Marie porte toujours des tee-shirts et des slims qui l’amincissent encore plus que d’habitude.

     

    J’ai de très bonnes raisons de détester cette fille :

    Premièrement : elle m’a demandé de sortir avec elle alors que j’arrivai à peine à l’université.

    Deuxièmes : Elle a donné la gifle de sa vie à Sam, tout ça parce qu’il lui avait demandé où est-ce qu’elle trouvait ses vêtements si petits. « Dans le rayon 3-7 ans ? » avait-il souligné.

    Troisièmement : cette fille se la pète toute la journée et sors avec un gars différent chaque semaine.

     

    Dès qu’elle nous vit, elle éclata d’un rire sans joie :

     

    - Tiens, mais qui voilà ? Simon Parkinston et son acolyte. Vous allez bien les gars ?

    Ce ton, très ironique signalai qu’elle n’avait pas rit depuis longtemps.

    - Ho, mais qui voilà ? Demandai-je. Voilà la « 3-7 ans ».

     Un murmure de rires se fit entendre dans le couloir, Marie repris le devant.

     

    - Tellement drôle ! Haha ! Je suis morte de rire ! Ca fait combien de fois que tu nous as sorti la blague ? Une trentaine de fois non ?

    - Marie, tu n’as donc pas de mecs plus stupides que nous à draguer ?

    - Je ne cherche pas à vous draguer ! Seulement à vous ridiculiser ! Vous êtes des cafards dans ma soupe !

    - Quel humour Marie ! Déclara Sam

    - Ho toi ! Tu ferais mieux de la fermer ! Tu veux que je raconte à Simon ton best friend forever ce qui s’est passé en cours d’anglais la dernière fois ?

     

    Sam prit un air apeuré que je ne lui connaissais pas, puis changea brutalement de sujet :

     

    - Alors, Marie, si t’es pas venue içi pour nous draguer, explique moi quoi ! Les garçons sont des jouets pour toi ! Tu les collectionnes depuis le début de l’année ! Tu en es à combien ? Dix-huit ruptures depuis le début de l’année ?

     

    Ce ton calme est sur avait le don d’agacer Marie, elle fit exprès de planter son talon aiguille de quarante centimètres de hauts sur la chaussure de Sam. Celui-ci poussa un grand « Aïe ! » qui résonna dans le couloir.

     

    - Enlève ta godasse de la chaussure de Sam s’il te plait.

    - Bien sur, mais d’abord, je vais t’expliquer un truc ! Simon Parkinston ! Ton petit copain est un peu étrange si tu veux mon avis !

    - Tais toi ! Et vire ton pied de là !

     

    Marie me dévisagea d’une manière de dire «  je n’ai absolument rien entendu ! Répète plus fort ! »

     

    Cette arrogance ne me plus pas du tout, je me redressa et fit une pseudo prise de judo qui consistai à balayer les jambes de Marie grâce à mon pied. Mon plan marcha ! Elle tomba sur le dos avant de pousser un cris digne d’une bête féroce.

     

    Sam qui semblait soulager de ne plus avoir mal aux pieds fut pris par un élan d’excitation qui consista à donner un coup de pied dans les cotes de marie qui hurla de plus belle.

     

    C’était trop beau pour être vrai ! La proviseure arriva accompagnés d’une demi douzaine d’élèves qui semblait avoirs des têtes de balances.

     

    - Simon Parkinston ! Dans mon bureau !

     

    Je fis mine de n’avoir rien entendu et je me penchai légèrement sur Marie. Son nez saignait et son dos était crispé…

     

    Qu’avais-je fait ?

     

    *     *     *  

    - Vous m’écoutez monsieur Parkinston ?

     

    Cela faisait plus d’une demie heure que je me trouvai dans le bureau de la proviseure à somnoler pendant qu’elle me criai dessus.

     

    - Euh, oui…oui madame… Bredouillai-je

    - Je ne veux pas de violence içi ! Ce que vous venez de faire est digne d’un jeune adolecent de collège !

    - Elle l’a cherché cette pauvre fille ! Ca fait des mois qu’elle nous cherche les noises ! Elle les a trouvés !

     

    J’étais très en colère mais en même temps, je ne me rendais pas compte de ce que j’avais fait…

     

    - Ne parlez pas comme ça de la meilleure élève de cet établissement ! Que vous a t-elle fait ?

     

    C’était vrai ça… A part se moquer de nous, elle n’avais rien fait de mal.

     

    - C’était de la violence sans raison déclarais-je. Je suis nul…

     

    La proviseure me fixa un court instant, puis déclara.

     

    - Vous êtes un bon élève Parkinston, je ne tiens pas à vous renvoyer. Cependant, je ne tolèrerai plus d’exceptions aux règlement ! Vous avez joué votre joker Simon !

     

    J’étais tellement heureux de m’en tirer aussi bien, que j’aurais volontiers embrassé la proviseure… avant qu’elle ne déclare :

     

    - Cependant, je vous colle un travail d’intérêt général pour deux mois.

     

    Glups ! DEUX MOIS ?  Pas possible ! Reste à savoir en quoi consistent les travaux :

     

    - Vous nettoierez toutes les toilettes le soir après les cours, et vous commencerez demain soir !

     

    Les toilettes…. Ho non ! Déjà que celles de chez moi je peux pas survivre au nettoyage, alors là… Toutes les toilettes ! Quelle horreur !

     

     


  • Commentaires

    5
    Vendredi 13 Septembre 2013 à 07:32

    D'autres chapitre du book sont dispo ! Allez les voirs !!

    4
    Dimanche 8 Septembre 2013 à 09:30

    Avec plaisir ^^ quand une histoire me plait, je le dis en général ^^'

    ok, pas de problème ^^

    3
    Dimanche 8 Septembre 2013 à 09:24

    Ah si c'est bon, en fait j'ai compris !! Tu comprends pas parce que je dis qu'il est fauché et qu'il a un grand appart' ! 

    C'est vrais que venant de moi c'est pas très logique... je vais apporter quelques petites modifications disant que c'est ses parents qui lui on finançé sont appart' ! Je vais caser ça dans le chapitre suivant que je suis en train d'écrire

    2
    Dimanche 8 Septembre 2013 à 09:21

    Merci pour tes compliments, je suis trop contente que ça te plaise !!!

    Par contre j'ai pas tellement compris ce que tu m'as expliqué avec « Je n’ai pas le temps en ce moment ! je croule sous les révisions ! mais je me rattraperais l’année prochaine ! »

    Je ne vois pas pourquoi son apprtement ne serait pas grand et spacieux.... Pourrais tu m'expliquer ? Les critiques négatives m'aident aussi à m'améliorer !

    1
    Samedi 7 Septembre 2013 à 20:59

    Super ton histoire dis donc ! j'aime beaucoup ton style d'écriture, et en plus tu fais des  longs chapitres, alors que la plupart des gens qui écrivent sur internet appellent des trucs de trois quatres lignes "chapitres" ^^ 2 bons points pour toi déjà ! x) Pour l'instant, l'histoire à l'air vraiment originale, avec de l'humour dosé juste comme il faut, et pas de fautes d'orthographes (déjà ça c'est pas mal ^^) donc maintenant 4 points d'un coup (on va voir sur 10 ce que ça fait ^^') Petit truc un peu bizarre dans les chapitres deux et trois, tu dis d'abords "« Je n’ai pas le temps en ce moment ! je croule sous les révisions ! mais je me rattraperais l’année prochaine ! »Tu parles ! Tout ça pour ne pas avouer que son porte monnaie est presque vide. Il me dirais la vérité que ça ne me générais pas…" puis ensuite tu décrit l'appartement de sam comme étant grand spacieux, chic et tout et tout, c'est un peu un contraire ^^'

    Voilà, je crois que j'ai fait le tour de ce que je voulais dire =)

    A non, j'allais oublier : Continu ! 

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